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causerie de Richard Michaud

L'Aéro-Club de Brive et les actions résistantes de ses aviateurs, durant la Seconde Guerre mondiale

par Richard MICHAUD

président d’honneur de l’Aéro-Club de Brive, président fondateur de l’AIRAC, et auteur de plusieurs livres sur l’aviation.

 

Mercredi 20 février 2019 à 14h30 au Centre Edmond-Michelet.                                                       Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Photo : Collection Richard Michaud.

 

Alors qu'éclate la 2e Guerre mondiale, la plupart des jeunes de l'Aéro-Club de la Corrèze, initiés aux bases du pilotage dans le cadre de l'Aviation Populaire suite à l'avènement du Front Populaire en 1936, vont être mobilisés et l'Aéro-Club est mis en sommeil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la défaite de 1940, nombre d'entre eux, partis d'Afrique du Nord, vont alors rejoindre le Général de Gaulle pour s'engager dans la R.A.F. (Royal Air Force) ou compléter leur formation sur des bombardiers aux U.S.A.


En février 1942, le régime de Vichy, qui a autoritairement changé le nom de « Aéro-Club de la Corrèze » par « Aéro-Club de Brive », souhaite qu'une activité aéronautique de « loisirs » redémarre à Brive-Laroche. Les Brivistes vont alors effectuer des vols clandestins réprimandés par Vichy tout en rentrant en Résistance.


En juillet 1946, l'Aéro-Club de Brive organisera une grande fête aérienne sur l'aérodrome de Brive-Laroche en présence d’Edmond-Michelet, Ministre des Armées, et des 37 pilotes du Normandie-Niémen. Ces derniers, aux commandes de leurs YAK 3, ont combattu sur le front de l'Est sous les ordres de Pierre Pouyade, qui, promu Général, deviendra président de l'Aéro-Club de Brive, où il habite, au début des années 1960.

 

 
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